Qu’est-ce que la gale
La gale est une infection de la peau aux symptômes particulièrement désagréables. Derrière se cachent de minuscules acariens appelés Sarcoptes scabiei. Une fois qu’ils infectent une personne, ils se reproduisent, s’enfouissent dans la peau pour y pendre leurs œufs. C’est ce qui provoque la fameuse démangeaison de la gale qui est souvent accompagnée d’éruptions rougeâtres et prurigineuses, des symptômes inconfortables et difficiles à traiter.
Mythe 1 – La gale est très contagieuse
La gale est-elle contagieuse ? La réponse est oui, elle l’est ! Cela dit, la contagion de la gale n’est pas classée dans la catégorie de ‘’haute contagion’’ puisqu’elle se transmet uniquement par contact étroit entre deux personnes. Cela veut dire que si vous passez devant d’une personne dans la rue qui a la gale sans la toucher, alors les risques de transmission sont faibles.
Mythe 2 – La gale ne touche que chez les enfants
Faux. La prévalence de la gale chez les enfants dans le monde est de l’ordre de 5 à 10%. Cependant, on pense que les enfants et les personnes âgées sont les personnes les plus vulnérables face à cette infection.
Mythe 3 – La gale est facile à diagnostiquer
Faux. La gale provoque des éruptions cutanées rouges et des démangeaisons qui peuvent être confondues avec d’autres problèmes dermatologiques courants comme les infections virales, les infections fongiques ou encore l’eczéma.
Mythe 4 – Le traitement de la gale est rapide
Malheureusement, cette affirmation est fausse. Les acariens responsables de la gale sont réputés pour être résistants et particulièrement pugnaces. Par conséquent, il faut se montrer méticuleux et attendre plusieurs jours pour espérer les éliminer complètement sans craindre une rechute. Heureusement, il existe aujourd’hui des crèmes apaisantes avec des ingrédients antibactériens qui agissent immédiatement pour soulager les symptômes les plus gênants tels que les rougeurs et les démangeaisons.
Mythe 5 – La gale est toujours accompagnée de démangeaisons
Faux. Si dans la majorité des cas, le principal symptôme d’une infection par la gale est les démangeaisons, cela n’est pas systématique et n’arrive pas forcément à tout le monde. C’est pourquoi il faut toujours faire attention aux autres symptômes de la gale comme les éruptions cutanées rouges.
Mythe 6 – La gale ne touche que les personnes avec une mauvaise hygiène
Faux. Voilà un mythe sur la gale qui est tenace et qui perdure depuis des siècles. Au point qu’il existe certaines expressions comme ‘’galeux’’ pour désigner une personne sale ou infecte. Si la gale touche beaucoup plus les régions où les conditions d’hygiènes sont mauvaises, elle n’épargne pas pour autant les personnes vivant dans un milieu où l’hygiène est parfaite.
Mythe 7 – Les acariens de la gale peuvent vivre éternellement
On ne connaît pas avec précision l’origine de cette légende, mais ce qui est sûr, c’est qu’elle est totalement fausse. Sans contact avec un humain, les acariens (sarcoptes) ne peuvent vivre plus de 72 heures. Par contre, une fois qu’ils ont élu domicile sur une personne, les acariens peuvent vivre jusqu’à 2 mois.
Mythe 8 – Les acariens de la gale aiment la chaleur
Dans un sens, cette affirmation est vraie. D’après différents indicateurs, les infections de gale sont plus courantes dans les climats chauds et humides. Dans le monde, les 4 pays les plus touchés sont la Chine, l’Indonésie, le Timor-Est et le Vanuatu. Cela étant dit, les chercheurs pensent que les conditions idéales pour un sarcopte sont le froid et l’humidité.
Mythe 9 – La gale n’apparaît qu’une fois
Faux. La gale, ce n’est pas comme la varicelle qui développe des anticorps dans votre organisme. Rien ne vous empêche de l’attraper à nouveau. D’ailleurs, la récurrence très élevée dans certains pays est devenue un vrai problème de santé publique.
Conclusion
La gale est une infection qui n’est pas du tout agréable à vivre. D’où sa très mauvaise réputation. Il existe heureusement aujourd’hui des traitements pour la gale qui permettent d’y venir à bout. Dorénavant, vous connaissez la part de vérité et d’inexactitudes concernant cette maladie dermatologique. Et bien qu’il soit possible de soigner la gale, la prévention reste le meilleur remède.