Quels sont les dangers du sel ?
En cas de surconsommation de sel, les dangers pour la santé sont réels et ont été mis à jour par de nombreuses recherches médicales. La conséquence la plus connue est l’augmentation de la pression artérielle et le développement de maladies cardiovasculaires. Ce sont d’ailleurs les raisons principales pour lesquelles les médecins recommandent de faire un régime strictement sans sel. Cette surconsommation va aussi être un facteur de risque important dans l’apparition du cancer de l’estomac ou encore de l’ostéoporose (une maladie où les os sont extrêmement fragilisés).
Mais le sel reste essentiel à l’organisme
Malgré les risques cités ci-dessus, le sel est indispensable au bon fonctionnement du corps humain (ainsi qu’à celui des animaux d’ailleurs). En effet le sel gère l’eau de l’organisme. Il s’assure de ses déplacements et de sa présences dans les reins. Il participe aux contractions musculaires et à bien d’autres actions infiniment petites.
Il est donc néfaste de bannir totalement et définitivement le sel de notre régime alimentaire.
Contre la rétention d’eau, il faut limiter véritablement le sel
En principe, une personne qui ne consomme pas plus de cinq grammes de sel par jour ne souffrira jamais de rétention d’eau. Les personnes atteintes sont donc des personnes qui sont en surconsommation de sel, comme la grande majorité des Français.
Le rôle du sel dans la rétention d’eau est simple : il retient l’eau dans l’organisme et lui permet de s’accumuler dans les tissus. Ce stockage va donc entraîner un gonflement de certaines parties du corps. Des traitements existent, comme Retenix Advanced qui permet d’éliminer l’excès d’eau. Mais sans changement alimentaire, le problème de rétention d’eau va revenir régulièrement.
C’est pourquoi afin de s’en débarrasser définitivement il faut réduire drastiquement votre consommation de sel. Il s’agit de diviser au moins par deux vos apports journaliers.
Retirer le sel de la table
Certaines études ont mis en avant le problème de notre consommation excessive de sel. Le sel que l’on ajoute soi-même sur un plat correspond à un apport de 1 ou 2 gramme de sel par jour. Il ne s’agit donc que de 10 % des apports journaliers. Nous avalons également la même quantité de sel par le biais des aliments non transformés (les légumes).
La plus grande partie des apports en sel vient donc des produits manufacturés, des aliments que nous achetons prêts à manger. Sont concernés : le pain, les biscottes, les fromages, les plats cuisinés, la charcuterie, les céréales de petit déjeuner, les soupes et potages tout prêts (déshydratés ou non), les quiches et pizza, les sandwichs, les viennoiseries, le ketchup, etc.
Alors comment faire concrètement pour diminuer sa consommation en sel :
- retirez le sel de la table ;
- remplacez le sel par d’autres assaisonnements : ail, oignons, échalotes, paprika, persil, etc ;
- vérifiez les étiquettes de l’eau minéral que vous consommez ;
- cuisinez plus et n’ajoutez pas ou presque pas de sel.
Par exemple, il est inutile de mettre du sel dans un plat comportant des lardons. Au lieu de mettre du ketchup, cuisinez votre propre sauce tomate (on trouve des recettes enfantines en ligne).
Traquer le sel là où on ne l’attend pas
Les étiquettes des aliments sont parfois trompeuses. Par exemple, certains aliments n’ont pas de sel, juste du sodium. Ce qui revient au même, sauf que l’unité de mesure n’est pas le même. Si vous avez l’impression qu’il n’y a presque pas de sodium, c’est qu’il y a déjà trop de sel !
Méfiez-vous aussi de vos idées préconçues sur les aliments. Les boissons gazeuses, les jus de fruits en bouteille, les pâtisseries du commerce sont des produits sucrés. Cela ne les empêche pas de tous contenir du sel à des niveaux différents.
Enfin, côté légumes, privilégiez les légumes surgelés ou frais (sans sel ajouté) aux boîtes de conserves. En effet, les légumes en conserve ont toujours plus de sel que les autres.