Qu’est ce que la maladie de Lapeyronie ?
La maladie de Lapeyronie est une affection du pénis qui se caractérise par une courbure de la verge en érection. Cette sclérose des corps caverneux entraîne une déviation de la verge produisant un dysfonctionnement érectile. Concrètement, il s’agit d’une maladie de l’enveloppe qui entoure les deux corps caverneux formant la plus grande partie du pénis. Cette enveloppe, épaisse de quelques millimètres, se compose de tissus élastiques et solides permettant un agrandissement de la verge lors de l’érection afin de conserver toute la rigidité et la stabilité du pénis : c’est cette enveloppe qui est affectée par la maladie de Lapeyronie. Le pénis en érection ne peut donc se détendre convenablement par cette perte d’élasticité liée à des plaques fibreuses ce qui lui fait prendre une tournure courbée.
L’organe se courbe et interdit ou gène toute pénétration. La courbure du pénis est plus ou moins importante en fonction du stade de la maladie, avec des directions différentes. L’évolution de la maladie ne peut être prévue.
Quelles sont les causes de la maladie ? On vous explique.
Les causes de la maladie de Lapeyronie
Les causes de la maladie ne sont pas encore déterminées même si des éléments peuvent être avancés. Ces éléments sont les suivants :
- Des micros traumatismes sont retrouvés dans près de 37 % des cas. En effet, durant les rapports sexuels, des micros traumatismes se répètent sur l’enveloppe des corps caverneux. L’élasticité de cette membrane, qui permet l’allongement des pénis en érection, est alors traumatisé, sans même qu’il existe un gène ou un ressenti de ce traumatisme. La mauvaise cicatrisation entraîne une certaine rigidité qui engendre une courbure lors de l’érection. Les rapports sexuels successifs augmentent cette rigidité ce qui accentue la maladie de Lapeyronie.
- Un traumatisme externe peut être une des causes de la maladie. En effet, un choc, une chute sont d’autant de traumatismes qui entraînent une rigidité des tissus de la verge. Le pénis perd en élasticité provoquant la maladie.
- Des prédispositions génétiques seraient une des causes responsable de l’apparition et de l’aggravation de la maladie. C’est une cause que l’on ne peut maîtriser.
D’autres causes engendrent l’aggravation de la maladie. Les médecins avancent le tabac, le diabète ou encore d’autres maladies comme la maladie de Paget- maladie chronique des os et de la moelle- ou encore la Polyarthrite rhumatoïde – rhumatisme inflammatoire comme cause de la maladie de Lapeyronie.
Comment reconnaître cette maladie, quels sont les symptômes ?
Les symptômes de la maladie de Lapeyronie
Généralement, la maladie se déclare vers l’âge de 50 ans même si, en fonction des individus, la maladie peut survenir à compter de 25 ans. Avant toute apparition de la maladie, quelques indices doivent vous mettre sur la voie.
En effet, le premier signe de la maladie est une douleur ressentie lors de l’érection. La douleur arrive spontanément lors de l’érection et s’explique par un étirement contrarié de la verge.
Une rigidité du pénis est également un des symptômes de la maladie. Lors du touché du pénis, des plaques rigides se font ressentir à l’arrière. Ces plaques doivent vous alerter un possible problème érectile.
Une courbure de la verge doit également vous inciter à consulter un médecin. Même sans douleur, la modification de la forme de la verge en érection, de sa taille (généralement plus petite) sont un signe d’alerte auquel il faut prêter attention. Cette courbure s’accompagne d’une diminution de la sensibilité du gland liée à la compression du nerf dorsal de la verge.
La maladie de Lapeyronie évolue en deux phases :
- La première phase est la phase inflammatoire pour une durée de 6 mois environ. Cette étape de la maladie s’apprécie par la déformation du pénis, une fois en érection avec ainsi des douleurs et une gêne durant l’acte sexuel. La courbure évolue avec le temps.
- La seconde phase est une phase sclérotique. Cela signifie que la courbure n’évolue plus et que les douleurs disparaissent. La courbure reste et la gène voir l’incapacité de relations sexuelles s’accentue.
Le traitement de Lapeyronie
Les traitements proposés sont nombreux. Qu’ils soient médicamenteux, chirurgicaux ou naturels, les traitements existent avant tout pour soulager les symptômes de la maladie.
Qu’il soit pris en ingestion ou directement par injection, les traitements de Lapeyronie cherchent à réduire les plaques causant la perte d’élasticité de la verge.
Le traitement chirurgical
L’opération chirurgicale n’est pas la première solution de traitement de Lapeyronie. Cette solution qui peut être proposé aux patients s’applique généralement lorsque la maladie de Lapeyronie se présente sous sa forme la plus sévère, empêchant tous rapports sexuels. Par ailleurs, ce traitement de Lapeyronie intervient lorsque celle-ci est présente depuis plus de 24 mois et qu’aucun autre traitement n’a pu régulariser la situation. Les conséquences d’un traitement de Lapeyronie par la chirurgie est la diminution de la longueur de la verge d’en moyenne 2 cm. Il faut donc tenter d’autres méthodes avant toute opération.
Les traitements médicamenteux
Le premier traitement de Lapeyronie est un traitement médicamenteux. Qu’ils s’agissent d’un traitement en vitamines E ou anti-inflammatoire, leur but est d’agir sur la douleur et l’inflammation jusqu’à moyen terme, la courbure.Qu’il soit pris en ingestion ou directement par injection, les traitements de Lapeyronie cherchent à réduire les plaques causant la perte d’élasticité de la verge.
Le traitement naturel
Le traitement de Lapeyronie peut également être naturel c'est-à-dire sans intervention de médicament ou de la chirurgie mais uniquement en action direct sur la verge de manière naturelle. Les compléments permettant de dynamiser la circulation sanguine pour éliminer les plaques fibreuses à l’origine de la courbure anormale du pénis. Neprinol™ est une alternative naturelle permettant de traiter à la source les problèmes de la verge. Une autre technique consiste à stimuler la plaque fibreuse directement à l’aide d’une aiguille par des petits mouvements afin de dilacérer la plaque.
La question de la fin… Peut- on avoir des relations sexuelles ?
L’accomplissement de l’acte sexuel dépend du stade de la maladie. En effet, la maladie de Lapeyronie engendre une courbure de la verge. En fonction de sa courbe, la gêne est plus ou moins importante et le rapport plus ou moins possible.
La douleur ou le stress liés à la courbure du pénis chez les patients peut entraîner des troubles sexuels sans pour autant que ceux-ci soit liés à la courbure. L’état psychologique est un des facteurs de la relation sexuelle épanouie. Il faut donc passer au-delà le gène ou la honte afin de profiter pleinement de ce rapport.
La maladie de Lapeyronie n’empêche donc en rien les actes sexuels.
Il faut s’armer de patiente car elle peut guérir toute seule. Sous 18 mois, la verge peut en effet perdre sa courbure.